Donnez-moi la forêt, le lac, la grande plaine rousse, le pré vert, des tas de papillons, des volées d’aigles, le Sahara avec son lion, Paris avec son peuple ; donnez-moi la montagne, la mer, l’homme, la femme, le vieillard, l’enfant, le ciel bleu, la nuit noire, la petitesse du colibri, l’énormité des constellations ; c’est bien ; j’aime tout ; je n’ai pas de préférence dans l’idéal et dans l’infini ; je ne fais pas le délicat ; je ne fais pas le difficile ; je ne fais pas la petite bouche ; je suis le Gargantua du beau.
Donnez-moi la forêt, le lac, la grande plaine rousse, le pré vert, des tas de papillons, des volées d’aigles, le Sahara avec son lion, Paris avec son peuple ; donnez-moi la montagne, la mer, l’homme, la femme, le vieillard, l’enfant, le ciel bleu, la nuit noire, la petitesse du colibri, l’énormité des constellations ; c’est bien ; j’aime tout ; je n’ai pas de préférence dans l’idéal et dans l’infini ; je ne fais pas le délicat ; je ne fais pas le difficile ; je ne fais pas la petite bouche ; je suis le Gargantua du beau. Victor Hugo