Nous répondrons que rien n’a ordinairement l’air plus faux que le vrai, et que le faux a toujours des apparences très grandes de probabilités, attendu qu’il est attendu, qu’il est arrangé, travaillé, combiné d’avance pour produire l’effet du vrai : le clinquant a plus l’air d’or que l’or lui-même.
Nous répondrons que rien n’a ordinairement l’air plus faux que le vrai, et que le faux a toujours des apparences très grandes de probabilités, attendu qu’il est attendu, qu’il est arrangé, travaillé, combiné d’avance pour produire l’effet du vrai : le clinquant a plus l’air d’or que l’or lui-même. Théophile Gautier