Nous n’avouons nos chagrins à un autre que pour le faire souffrir, pour qu’il les prenne à son compte. Si nous voulions nous l’attacher, nous ne lui ferions part que de nos tourments abstraits, les seuls qu’accueillent avec empressement tous ceux qui nous aiment.
Nous n’avouons nos chagrins à un autre que pour le faire souffrir, pour qu’il les prenne à son compte. Si nous voulions nous l’attacher, nous ne lui ferions part que de nos tourments abstraits, les seuls qu’accueillent avec empressement tous ceux qui nous aiment. Emile Cioran