Nous savons bien qu’on peut abuser de l’impression comme on peut abuser de la parole ; mais quoi ! nous privera-t-on d’une chose si légitime, sous prétexte qu’on en peut faire un mauvais usage ? J’aimerais autant qu’on nous défendît de boire, dans la crainte que quelqu’un ne s’enivre.
Nous savons bien qu’on peut abuser de l’impression comme on peut abuser de la parole ; mais quoi ! nous privera-t-on d’une chose si légitime, sous prétexte qu’on en peut faire un mauvais usage ? J’aimerais autant qu’on nous défendît de boire, dans la crainte que quelqu’un ne s’enivre. Voltaire