Les souvenirs de la petite enfance sont durs à articuler : ils oscillent entre blanc et noir. ce manichéisme de la mémoire est épuisant. Outre qu’il sème toujours le doute au moment où la pellicule révèle enfin l’image, il induit la tentation d’exposer son négatif à la lumière. On ne ressent plus que le besoin de s’en débarrasser.
Les souvenirs de la petite enfance sont durs à articuler : ils oscillent entre blanc et noir. ce manichéisme de la mémoire est épuisant. Outre qu’il sème toujours le doute au moment où la pellicule révèle enfin l’image, il induit la tentation d’exposer son négatif à la lumière. On ne ressent plus que le besoin de s’en débarrasser. Oscar Lalo