Oui, tu as honte. En permanence. Honte que les hommes soient si mesquins, si prompts à se déchirer, si peu enclins à préférer la concorde à la brouille. Et à l’idée que tu es constituée de la même pâte qu’eux, tu es emplie d’effroi.
Oui, tu as honte. En permanence. Honte que les hommes soient si mesquins, si prompts à se déchirer, si peu enclins à préférer la concorde à la brouille. Et à l’idée que tu es constituée de la même pâte qu’eux, tu es emplie d’effroi. Charles Juliet