Il n’est pas de rite de passage qui ne soit douloureux — c’est même sa fonction première. Sortir de l’enfance, c’est toujours un arrachement. Un examen qui donne aux chères têtes blondes le droit d’entrer dans le monde adulte ne peut pas être une formalité. Il ne peut pas s’obtenir sur un contrôle continu, dont on sait qu’il se fera non à la tête du client, mais en fonction de l’établissement, des pressions des uns et des autres, des desiderata croisés de l’administration et des parents [. .. ].
Il n’est pas de rite de passage qui ne soit douloureux — c’est même sa fonction première. Sortir de l’enfance, c’est toujours un arrachement. Un examen qui donne aux chères têtes blondes le droit d’entrer dans le monde adulte ne peut pas être une formalité. Il ne peut pas s’obtenir sur un contrôle continu, dont on sait qu’il se fera non à la tête du client, mais en fonction de l’établissement, des pressions des uns et des autres, des desiderata croisés de l’administration et des parents [. .. ]. Jean-Paul Brighelli