Il y a de l’attirance dans la laideur, comme il y a de la violence dans la beauté. On a beau vanter la dernière, et essayer de dissimuler la première, il n’empêche qu’on regarde tous avec avidité le moche, le gris, l’horrible. On le soustrait aux enfants pour ne pas culpabiliser de s’en délecter. Il suffit d’un ou deux malheurs, d’une tromperie, d’un adultère, d’un être informe, d’un nabot ou d’un manchot pour éveiller l’intérêt.
Il y a de l’attirance dans la laideur, comme il y a de la violence dans la beauté. On a beau vanter la dernière, et essayer de dissimuler la première, il n’empêche qu’on regarde tous avec avidité le moche, le gris, l’horrible. On le soustrait aux enfants pour ne pas culpabiliser de s’en délecter. Il suffit d’un ou deux malheurs, d’une tromperie, d’un adultère, d’un être informe, d’un nabot ou d’un manchot pour éveiller l’intérêt. Kaouther Adimi