Car vois-tu bien, mon bon lama, c’est pour moi une question d’honneur que d’observer envers l’antisémitisme une attitude absolument nette et sans équivoque, savoir : celle de l’opposition, comme je le fais dans mes écrits […]. Ma répulsion pour ce parti (qui n’aimerait que trop se prévaloir de mon nom !) est aussi prononcée que possible, mais ma parenté avec Förster et le contre-coup de l’antisémitisme de Schmeitzner, mon ancien éditeur, ne cessent de faire croire aux adeptes de ce désagréable parti que je dois être un des leurs […]. Et je ne peux rien faire pour empêcher que les feuilles antisémites utilisent le nom de Zarathoustra : cette impuissance m’a déjà presque rendu malade plusieurs fois.
Car vois-tu bien, mon bon lama, c’est pour moi une question d’honneur que d’observer envers l’antisémitisme une attitude absolument nette et sans équivoque, savoir : celle de l’opposition, comme je le fais dans mes écrits […]. Ma répulsion pour ce parti (qui n’aimerait que trop se prévaloir de mon nom !) est aussi prononcée que possible, mais ma parenté avec Förster et le contre-coup de l’antisémitisme de Schmeitzner, mon ancien éditeur, ne cessent de faire croire aux adeptes de ce désagréable parti que je dois être un des leurs […]. Et je ne peux rien faire pour empêcher que les feuilles antisémites utilisent le nom de Zarathoustra : cette impuissance m’a déjà presque rendu malade plusieurs fois. Nietzsche