L’Histoire sans fin de Michael Ende – Les plus belles citations
L’Histoire sans fin de Michael Ende – Les plus belles citations
Dieu merci se dit-il à voix basse, je ne me trouve pas au Pays Fantastique, moi. Il n’y a heureusement pas de monstres de ce genre dans la réalité. Tout cela n’est qu’une histoire. »
Mais n’était-ce vraiment qu’une histoire ? Dans ce cas, comment était-il possible qu’Ygramul et Atréju aussi probablement aient entendu le cri de frayeur de Bastien ? Ce livre commençait tout doucement à le mettre mal à l’aise.
Si tu y réfléchis, tu conviendras que toutes les histoires du monde se limitent finalement à vingt-six lettres. Les lettres sont toujours les mêmes, seule leur combinaison change. A partir des lettres on forme des mots, à partir des mots des phrases, à partir des phrases, des chapitres, à partir des chapitres, des histoires.
Michael Ende – L’histoire sans fin
Tandis que Bastien lisait ces mots et entendait en même temps la voix grave du Vieillard de la Montagne Errante, il commença à avoir des bourdonnements d’oreilles et des éblouissements.
Ce qui était raconté là, c’était sa propre histoire ! Et elle faisait partie de l’Histoire sans fin. Lui, Bastien, apparaissait en tant que personnage dans le livre dont il s’était considéré jusqu’à présent comme le lecteur !
Quand a été publié le livre » L’Histoire sans fin » ?
Le conte de Michael Ende relatant les aventures de Bastien, Atreyu et la Petite Impératrice, fête ses 37 ans jeudi 1er septembre.
Google lui consacre un doodle.L’Histoire sans fin roman allemand de fantasy est publié pour la première fois en septembre 1979. Le roman raconte l’histoire d’un jeune garçon qui vole un livre intitulé L’Histoire sans fin, dans une librairie
Lui, Bastien, apparaissait en tant que personnage dans le livre dont il s’était considéré jusqu’à présent comme le lecteur ! Et qui sait si un autre lecteur n’était pas justement en train de lire, croyant à son tour n’être qu’un lecteur … et ainsi de suite jusqu’à l’infini !
Quelques images de l’histoire sans fin.
Qui êtes-vous donc, vous les créatures du Pays Fantastique ? Vous êtes des fictions, des chimères au Royaume de la Poésie, des personnages dans une histoire sans fin! Te considères-tu toi-même comme réel, gamin ?
Citations de L’Histoire sans fin de Michael Ende
Les désirs ne sont pas des choses que l’on peut susciter ou réprimer à sa guise. Il viennent du fond de nous-mêmes, de bien plus loin que toutes les intentions, fussent-elles bonnes ou mauvaises. Et ils se forment sans qu’on s’en rende compte.
C’est une chose bien mystérieuse que les passions humaines et il en va de même en cette matière pour les enfants et pour les adultes. Ceux qui sont atteints ne peuvent pas s’expliquer, et ceux qui n’ont rien vécu de semblable ne peuvent pas les comprendre. Il y a des hommes qui risquent leur vie pour venir à bout d’un pic de montagne. Personne, pas même eux, ne pourrait vraiment expliquer pourquoi. Il y en a qui se ruinent pour conquérir le cœur d’une certaine personne, qui ne veut rien entendre. D’autres courent à leur perte parce qu’ils sont incapables de résister aux plaisirs de la table – ou à ceux de la bouteille. D’autres encore renoncent à tout ce qu’ils possèdent dans l’espoir de gagner à un jeu de hasard ou sacrifient tout à une idée fixe qui ne se concrétisera jamais. Certains croient ne pouvoir être heureux qu’ailleurs que là où ils sont et passent leur vie à courir le monde. Il y a des gens, enfin, qui n’ont de cesse de devenir puissants. Bref, il y a autant de passions différentes que d’individus.
C’était une nouvelle naissance. Et le plus beau, c’était qu’à présent il voulait justement être celui qu’il était. Si une infinité de possibilités s’étaient offertes à lui, il n’en aurait pas choisi d’autres. Désormais il savait : il y avait dans le monde des milliers et des milliers de formes de joie, mais au fond toutes ces joies n’en faisaient qu’une : celle du pouvoir d’aimer.
Tout se répète éternellement, le jour et la nuit, l’été et l’hiver, le monde est vide et dépourvu de sens. Tout tourne en rond. Ce qui est engendré doit retourner au néant, ce qui est né doit mourir. Tout s’annule, le bien et le mal, le sot et le sage, le beau et le laid. Tout est vide. Rien n’est réel. Rien n’est important.
Il aspirait à être aimé tel qu’il était, bon ou méchant, beau ou laid, intelligent ou bête, avec tous ses défauts – et peut-être même à cause d’eux.
La sagesse, c’était d’être au-dessus de la joie et de la souffrance, de la peur et de la pitié, de l’ambition et des offenses. Être sage, cela voulait dire être au dessus de toute chose, sans aimer ni haïr rien ni personne, en accueillant avec une même indifférence l’hostilité ou la sympathie des autres. Quand on devenait vraiment sage, plus rien ne nous touchait. Rien ne pouvait plus voir prise sur nous.