Joëlle Laurencin
L’écriture existe, pour extirper de nos entrailles, ce que nos lèvres, ne peuvent prononcer. C’est un déferlement de rage et d’envie de douceur à la fois, qui s’imbibe sous la plume à vitesse grand v. Un soulèvement du cœur, qui se déchire et se froisse. Un frisson de soulagement lorsque les mots sont enfin posés. Une sensation de vide une fois le texte achevé. Un instant de libération nécessaire afin de retrouver la paix. Une joie qui s’apparente à une larme que l’on dépose sur une feuille mouillé.