Joëlle Laurencin
La véritable beauté d’un être, est celle qui nous parfume d’une envie irrésistible d’y goûter, sans parvenir à le toucher. C’est un trésor inestimable, enfoui au fond de l’âme. La pureté qui s’en dégage, est légère et douce à qui sait l’apprécier à sa juste valeur. Elle enivre de désir, celui qui s’en empare avec délicatesse. Elle désespère celui qui l’ignore. On ne peut y résister bien longtemps, tant, l’affluence de bonté qui en émane, nous enveloppe, et nous incite au rapprochement. Une étreinte suffit pour en comprendre sa fragilité. Un baiser accompli et l’on comprend que l’on ne peut s’en passer. Un être comme cela, aussi sensible, que sauvage, aussi libre qu’indomptable, on le chouchoute, on l’apprivoise quotidiennement, sans l’emprisonner, car l’amour qui coule dans ses veines, est une essence de vie, qui ne peut être acquise, mais dont on s’imbibe avec sincérité, sans lui ôter tout droit, sur son authenticité, sous peine, qu’il ne se consume, et ne perde, l’éclat étincelant, qui fait de lui, un être exceptionnel.