Alexis karpouzos
Il y a une terre par la foi que j’ai vue Où les cieux ne connaissent pas les régions assombries ; Où ils ne connaissent pas les peines du temps et aucune ombre ne vient gâcher la vue Cette terre que nul besoin n’a jamais connue, Ni douleur, ni maladie, ni détresse ; là, la Mort, le dernier ennemi, est tuée ; Là, ceux qui se rencontrent ne se sépareront plus, Et ceux qui se sont séparés depuis longtemps se retrouvent. Il y a un pays loin d’ici. . Au-delà de ces vents sauvages et de ces cieux sombres, Au-delà du portail nuageux de la mort, Il y a un pays où la beauté ne meurt jamais Et l’amour devient immortel ; Une terre dont la lumière n’est jamais obscurcie par l’ombre, Dont les champs sont toujours printaniers, Où rien de beau ne peut jamais se faner, Mais fleurit pour l’éternité.