Je n’ai aucune passion jubilatoire pour l’argent ; à 58 ans, je commence à peine à savoir en profiter. Je suis insomniaque, je ne jouis de rien, mais je n’ai pas le droit de me plaindre parce qu’il y a des gens dont on va raser la maison. Alors je ferme ma gueule. Soit on assume ses privilèges et on se tait, soit on donne tout à Emmaüs.
Je n’ai aucune passion jubilatoire pour l’argent ; à 58 ans, je commence à peine à savoir en profiter. Je suis insomniaque, je ne jouis de rien, mais je n’ai pas le droit de me plaindre parce qu’il y a des gens dont on va raser la maison. Alors je ferme ma gueule. Soit on assume ses privilèges et on se tait, soit on donne tout à Emmaüs. Fabrice Luchini