C’est un état bien pénible, Que celui d’un jeune cœur, D’un cœur timide et sensible Que fait taire la pudeur.
C’est un état bien pénible, Que celui d’un jeune cœur, D’un cœur timide et sensible Que fait taire la pudeur. Jean François Marmontel
- J’étais jeune, assez jolie ; – On m’aimait à la folie. – Eh bien, l’on ne m’aime plus. – Faut-il que je me désole ? – Non, non Ie temps qui s’envole, – Rit de nos vœux superflus.
- Pardonnez-moi cette amertume – Mais l’âge d’aimer quand nous l’eûmes – Comme le regain sous la faux – Tout y sonnait mortel et faux – Et qu’opposer sinon nos songes – Au pas triomphant du mensonge – Nous qui n’avions pour horizon – Qu’hypocrisie et trahison.