Il y a longtemps que j’aurais pris la liberté de vous aimer, si vous aviez le loisir d’être aimée de moi : mais vous êtes occupée par je ne sais combien d’autres soupirants. J’ai jugé à propos de vous garder mon amour : il pourra arriver quelque teins plus favorable, où je le placerai.
Il y a longtemps que j’aurais pris la liberté de vous aimer, si vous aviez le loisir d’être aimée de moi : mais vous êtes occupée par je ne sais combien d’autres soupirants. J’ai jugé à propos de vous garder mon amour : il pourra arriver quelque teins plus favorable, où je le placerai. Etienne Bonnot de Condillac