Un an plus tard, après quelques indifférentes liaisons -comme on dit des sauces- j’ai connu soudain le grand amour, l’amour gigantesque : celui qui ne dure pas. Elle est venue me prendre comme on casse une fleur par la tige, comme on la respire et comme on la laisse à la mort dans son petit vase d’eau tiède. Et, c’est vrai : je suis mort.
Un an plus tard, après quelques indifférentes liaisons -comme on dit des sauces- j’ai connu soudain le grand amour, l’amour gigantesque : celui qui ne dure pas. Elle est venue me prendre comme on casse une fleur par la tige, comme on la respire et comme on la laisse à la mort dans son petit vase d’eau tiède. Et, c’est vrai : je suis mort. Frédéric Pajak