Vous tous qui nourrissez quelque vautour insatiable, – vous poètes hoffmaniques que l’harmonica fait danser dans les régions du cristal, et que le violon déchire comme une lame qui cherche le coeur, – contemplateurs âpres et goulus à qui le spectacle de la nature elle-même donne des extases dangereuses, – que l’amour vous soit un calmant.
Vous tous qui nourrissez quelque vautour insatiable, – vous poètes hoffmaniques que l’harmonica fait danser dans les régions du cristal, et que le violon déchire comme une lame qui cherche le coeur, – contemplateurs âpres et goulus à qui le spectacle de la nature elle-même donne des extases dangereuses, – que l’amour vous soit un calmant. Baudelaire