D’autres, gens posés, déistes raisonnables et modérés, les juste-milieu du dogme, qui enragent de voir leurs femmes se jeter dans la dévotion – Oh ! les maladroits, qui ne sauront jamais jouer d’aucun instrument ! Oh ! les triples sots qui ne voient pas que la forme la plus adorable que la religion puisse prendre, – est leur femme ! – Un mari à convertir, quelle pomme délicieuse ! Le beau fruit défendu qu’une large impiété, – dans une tumultueuse nuit d’hiver au coin du feu, du vin et des truffes, – cantique muet du bonheur domestique, victoire remportée sur la nature rigoureuse, qui semble elle-même blasphémer les Dieux !.
D’autres, gens posés, déistes raisonnables et modérés, les juste-milieu du dogme, qui enragent de voir leurs femmes se jeter dans la dévotion – Oh ! les maladroits, qui ne sauront jamais jouer d’aucun instrument ! Oh ! les triples sots qui ne voient pas que la forme la plus adorable que la religion puisse prendre, – est leur femme ! – Un mari à convertir, quelle pomme délicieuse ! Le beau fruit défendu qu’une large impiété, – dans une tumultueuse nuit d’hiver au coin du feu, du vin et des truffes, – cantique muet du bonheur domestique, victoire remportée sur la nature rigoureuse, qui semble elle-même blasphémer les Dieux !. Baudelaire