C’est cela qu’il faudrait : flotter, se laisser traverser par les vagues ; la migraine fondrait, se dissoudrait dans les flux ; son cerveau deviendrait une bulle bleuâtre, vide, molle et aqueuse, qui porterait son corps à pas somnambuliques sous la mer.
C’est cela qu’il faudrait : flotter, se laisser traverser par les vagues ; la migraine fondrait, se dissoudrait dans les flux ; son cerveau deviendrait une bulle bleuâtre, vide, molle et aqueuse, qui porterait son corps à pas somnambuliques sous la mer. Marie Darrieussecq