L'archange de l'automne a vu son temps s'éteindre ; Il passe la consigne à l'hiver nouveau-né. L'humain va de l'avant. Ce primate obstiné Se risque encore un peu à souffrir sans se plaindre.
Ayant perdu le cap, sa voile n'est pas moindre, Et ses calculs, pour être aux trois quarts erronés, Ne sont pas moins savants. Le soir, il est vanné, Titubant d'une allure impossible à dépeindre,
Mais il parle toujours avec grande assurance, Car il sait qu'il sera jugé sur sa vaillance, Qu'importe si c'est par un tribunal pervers.
Au-dessus de la mer planent des oiseaux tristes Et le vieux capitaine en son chemin persiste, Puisqu'une fois de plus, on entre dans l'hiver.
L'archange de l'automne a vu son temps s'éteindre ;
Il passe la consigne à l'hiver nouveau-né.
L'humain va de l'avant. Ce primate obstiné
Se risque encore un peu à souffrir sans se plaindre.
Ayant perdu le cap, sa voile n'est pas moindre,
Et ses calculs, pour être aux trois quarts erronés,
Ne sont pas moins savants. Le soir, il est vanné,
Titubant d'une allure impossible à dépeindre,
Mais il parle toujours avec grande assurance,
Car il sait qu'il sera jugé sur sa vaillance,
Qu'importe si c'est par un tribunal pervers.
Au-dessus de la mer planent des oiseaux tristes
Et le vieux capitaine en son chemin persiste,
Puisqu'une fois de plus, on entre dans l'hiver.