Et tu étais le seul horizon de ma nuit ; Connaissant le matin, seuls dans nos chairs voisines, Nous avons traversé, sans souffrance et sans bruit, Les peaux superposées de la présence divine Avant de pénétrer dans une plaine droite Jonchée de corps sans vie, nus et rigidifiés.
Et tu étais le seul horizon de ma nuit ; Connaissant le matin, seuls dans nos chairs voisines, Nous avons traversé, sans souffrance et sans bruit, Les peaux superposées de la présence divine Avant de pénétrer dans une plaine droite Jonchée de corps sans vie, nus et rigidifiés. Michel Houellebecq