Le vulgaire se plaint ou se vante d’être haï, calomnié, aimé, chéri. Le sage ne s’occupe point des sentiments qu’il inspire, mais de ceux qu’il éprouve. Il sait que ce qui est triste, amer, douloureux, ce n’est pas d’être haï, mais de haïr ; que ce qui est doux, noble, grand, divin, ce n’est pas d’être aimé, mais d’aimer.
Le vulgaire se plaint ou se vante d’être haï, calomnié, aimé, chéri. Le sage ne s’occupe point des sentiments qu’il inspire, mais de ceux qu’il éprouve. Il sait que ce qui est triste, amer, douloureux, ce n’est pas d’être haï, mais de haïr ; que ce qui est doux, noble, grand, divin, ce n’est pas d’être aimé, mais d’aimer. Christine de Suède