Le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre. – Inutiles, épars, ils traînent ici-bas – Le sombre accablement d’être en ne pensant pas. – Ils s’appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule. – Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule, – Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non, – N’a jamais de figure et n’a jamais de nom ;.
Le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre. – Inutiles, épars, ils traînent ici-bas – Le sombre accablement d’être en ne pensant pas. – Ils s’appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule. – Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule, – Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non, – N’a jamais de figure et n’a jamais de nom ;. Victor Hugo