L’amour est la forme que prend naturellement ma vocation particulière à la contemplation ; il est comme un tunnel où je chemine à côté de quelqu’un d’invisible dans les ténèbres et de temps en temps s’ouvrent des cavernes où l’on se retire et se repose ensemble, infernales ? célestes ? A la lueur pâle qu’une fissure de la muraille laisse filtrer, ô la grâce de ce filet de lumière !.
L’amour est la forme que prend naturellement ma vocation particulière à la contemplation ; il est comme un tunnel où je chemine à côté de quelqu’un d’invisible dans les ténèbres et de temps en temps s’ouvrent des cavernes où l’on se retire et se repose ensemble, infernales ? célestes ? A la lueur pâle qu’une fissure de la muraille laisse filtrer, ô la grâce de ce filet de lumière !. Marcel Jouhandeau