Le mistral d’avril provoque des souffrances comme nul autre aquilon. Il n’anéantit pas, il désole. Par larges couches, à la pousse des feuilles, la tendre apparition de la vie est froissée. Vent cruel, aumône de printemps. Le rossignol dont c’était le chant d’arrivée s’est tu. Tant de coup ont assommé la nuit !.
Le mistral d’avril provoque des souffrances comme nul autre aquilon. Il n’anéantit pas, il désole. Par larges couches, à la pousse des feuilles, la tendre apparition de la vie est froissée. Vent cruel, aumône de printemps. Le rossignol dont c’était le chant d’arrivée s’est tu. Tant de coup ont assommé la nuit !. René Char