Italiens ou français, la misère nous regarde tous. Depuis que l’histoire écrit et que la philosophie médite, la misère est le vêtement du genre humain ; le moment serait enfin venu d’arracher cette guenille, et de remplacer, sur les membres nus de l’Homme-Peuple, la loque sinistre du passé par la grande robe pourpre de l’aurore.
Italiens ou français, la misère nous regarde tous. Depuis que l’histoire écrit et que la philosophie médite, la misère est le vêtement du genre humain ; le moment serait enfin venu d’arracher cette guenille, et de remplacer, sur les membres nus de l’Homme-Peuple, la loque sinistre du passé par la grande robe pourpre de l’aurore. Victor Hugo