S’il était possible qu’une personne, sans esprit, pût sentir la grâce, la finesse, l’étendue et les différentes qualités de l’esprit d’autrui, et montrer qu’elle le sent, la société d’une telle personne, quand même elle ne produirait rien d’elle-même, serait encore très recherchée. Même résultat de la même supposition à l’égard des qualités de l’âme.
S’il était possible qu’une personne, sans esprit, pût sentir la grâce, la finesse, l’étendue et les différentes qualités de l’esprit d’autrui, et montrer qu’elle le sent, la société d’une telle personne, quand même elle ne produirait rien d’elle-même, serait encore très recherchée. Même résultat de la même supposition à l’égard des qualités de l’âme.
Chamfort