Vous cherchez l’homme tel qu’il devrait être ; moi, je le prends tel qu’il est. Croyez-moi, nous avons raison tous deux. […] J’aime les êtres exceptionnels, j’en suis un. Il m’en faut d’ailleurs pour faire ressortir mes êtres vulgaires et je ne les sacrifie jamais sans nécessité. Mais ces êtres vulgaires m’intéressent plus qu’ils ne vous intéressent. Je les grandis, je les idéalise, en sens inverse, dans leur laideur ou leur bêtise. Je donne à leurs difformités des proportions effrayantes ou grotesques.
Vous cherchez l’homme tel qu’il devrait être ; moi, je le prends tel qu’il est. Croyez-moi, nous avons raison tous deux. […] J’aime les êtres exceptionnels, j’en suis un. Il m’en faut d’ailleurs pour faire ressortir mes êtres vulgaires et je ne les sacrifie jamais sans nécessité. Mais ces êtres vulgaires m’intéressent plus qu’ils ne vous intéressent. Je les grandis, je les idéalise, en sens inverse, dans leur laideur ou leur bêtise. Je donne à leurs difformités des proportions effrayantes ou grotesques. Balzac