La Mireille en plus du cul étonnant, elle avait des yeux de romance, le regard preneur, mais un nez solide, un tarin, une vraie pénitence. Quand je voulais un peu l’humilier : « Sans char ! que je lui faisais, Mireille ! t’as un vrai nez d’homme !… » Elle savait raconter aussi de très belles histoires, comme un marin elle aimait ça. Elle a inventé mille choses pour me faire plaisir d’abord et puis pour me nuire ensuite. Ma faiblesse à moi c’est d’écouter les bonnes histoires.
La Mireille en plus du cul étonnant, elle avait des yeux de romance, le regard preneur, mais un nez solide, un tarin, une vraie pénitence. Quand je voulais un peu l’humilier : « Sans char ! que je lui faisais, Mireille ! t’as un vrai nez d’homme !… » Elle savait raconter aussi de très belles histoires, comme un marin elle aimait ça. Elle a inventé mille choses pour me faire plaisir d’abord et puis pour me nuire ensuite. Ma faiblesse à moi c’est d’écouter les bonnes histoires. Louis-Ferdinand Céline