Ni le dégoût n’est une marque de santé, ni l’appétit n’est une maladie ; mais tout au contraireAinsi pense-t-on sur le corps ; mais on juge de l’âme sur d’autres principes : on suppose qu’une âme forte est celle qui est exempte de passions ; et, comme la jeunesse est plus ardente et plus active que le dernier âge, on la regarde comme un temps de fièvre ; et on place la force de l’homme dans sa décadence.
Ni le dégoût n’est une marque de santé, ni l’appétit n’est une maladie ; mais tout au contraireAinsi pense-t-on sur le corps ; mais on juge de l’âme sur d’autres principes : on suppose qu’une âme forte est celle qui est exempte de passions ; et, comme la jeunesse est plus ardente et plus active que le dernier âge, on la regarde comme un temps de fièvre ; et on place la force de l’homme dans sa décadence.
Vauvenargues