J’opère comme un cambrioleur de songes ; il me faudra en dérober un nombre suffisant pour tenir toute la journée qui va suivre. Une mélodie s’échappe de la volière. A chaque marche gravie, le volume augmente. Pépiements pimentés d’harmonies sauvages. On dirait un orchestre de sifflements.
J’opère comme un cambrioleur de songes ; il me faudra en dérober un nombre suffisant pour tenir toute la journée qui va suivre. Une mélodie s’échappe de la volière. A chaque marche gravie, le volume augmente. Pépiements pimentés d’harmonies sauvages. On dirait un orchestre de sifflements. Mathias Malzieu