Sans doute mes livres eux aussi, comme mon être de chair, finiraient un jour par mourrir. Mais il faut se résigner à mourrir. On accepte la pensée que dans dix ans soi-même, dans cent ans ses livres, ne seront plus. La durée éternelle n’est pas plus promise aux œuvres qu’aux hommes.
Sans doute mes livres eux aussi, comme mon être de chair, finiraient un jour par mourrir. Mais il faut se résigner à mourrir. On accepte la pensée que dans dix ans soi-même, dans cent ans ses livres, ne seront plus. La durée éternelle n’est pas plus promise aux œuvres qu’aux hommes. Proust