Je ne veux pas qu’elle soit morte. Je veux un espoir, je demande un espoir. Qui me donnera la croyance en une merveilleuse vie ou je retrouverai ma mère ? Frères, o mes frères humains, forcez-moi a croire en une vie éternelle, mais apportez-moi de bonnes raisons et non de ces petites blagues qui me donnent la nausée tandis que, honteux de vos yeux convaincus, je réponds oui, oui, d´un air aimable. Ce ciel ou je veux revoir ma mère, je veux qu’il soit vrai et non une invention de mon malheur.
Je ne veux pas qu’elle soit morte. Je veux un espoir, je demande un espoir. Qui me donnera la croyance en une merveilleuse vie ou je retrouverai ma mère ? Frères, o mes frères humains, forcez-moi a croire en une vie éternelle, mais apportez-moi de bonnes raisons et non de ces petites blagues qui me donnent la nausée tandis que, honteux de vos yeux convaincus, je réponds oui, oui, d´un air aimable. Ce ciel ou je veux revoir ma mère, je veux qu’il soit vrai et non une invention de mon malheur. Albert Cohen