Je croyais qu’être adulte, c’était marcher sur une route goudronnée qui filait vers l’horizon en croisant sur son chemin des montagnes, des lacs, des prés et des pâturages. Je n’imaginais pas que c’était parcourir encore et toujours la même route à la recherche des petits cailloux qu’on y a laissés lors du premier passage, histoire de ne pas tourner en rond.
Je croyais qu’être adulte, c’était marcher sur une route goudronnée qui filait vers l’horizon en croisant sur son chemin des montagnes, des lacs, des prés et des pâturages. Je n’imaginais pas que c’était parcourir encore et toujours la même route à la recherche des petits cailloux qu’on y a laissés lors du premier passage, histoire de ne pas tourner en rond. Jean-Philippe Blondel