Les voyages sont amers et vains. Je fixerai ma vie comme on attache une bête à son pieu. On l’attache et elle broute, jusqu’à ce que quelqu’un vienne et la détache. Elle tourne autour de son pieu et goûte la saveur de l’herbe.
Les voyages sont amers et vains. Je fixerai ma vie comme on attache une bête à son pieu. On l’attache et elle broute, jusqu’à ce que quelqu’un vienne et la détache. Elle tourne autour de son pieu et goûte la saveur de l’herbe. Charles Ferdinand Ramuz