La postérité tient d’une main l’éponge de l’oubli, de l’autre le burin de l’immortalité. Beaucoup se croient destinés au burin qui sont voués à l’éponge. Il se peut que quelques-uns de ceux qui doutent d’eux-mêmes soient un jour marqués d’un trait ineffaçable : il ne faut qu’une page pour sauver un auteur.
La postérité tient d’une main l’éponge de l’oubli, de l’autre le burin de l’immortalité. Beaucoup se croient destinés au burin qui sont voués à l’éponge. Il se peut que quelques-uns de ceux qui doutent d’eux-mêmes soient un jour marqués d’un trait ineffaçable : il ne faut qu’une page pour sauver un auteur. Charles Dollfus