Hélas ! à son partir l’Amour partit du monde, – La clarté chut du ciel et se noya dans l’onde, – La mort depuis ce jour est le miel de mon coeur : – Il ne m’est plus resté qu’une langueur extrême, – Qui me fait méconnaître un chacun et moi-même, – Et le ciel s’embellit de mon long crève-coeur.
Hélas ! à son partir l’Amour partit du monde, – La clarté chut du ciel et se noya dans l’onde, – La mort depuis ce jour est le miel de mon coeur : – Il ne m’est plus resté qu’une langueur extrême, – Qui me fait méconnaître un chacun et moi-même, – Et le ciel s’embellit de mon long crève-coeur. Abraham de Vermeil