Le mois de décembre est un mouroir : chaque jour expire au bout de vingt-quatre heures, trente et une fois plutôt qu’une sur le calendrier des rêves brisés. Le 31 au soir, à minuit, on tourne la page du calendrier et on se retrouve en janvier, le mois des grands recommencements, celui qui fait qu’on ne tourne plus seulement la page mais qu’on referme le livre sur les mots. À suivre avec la peur du lendemain en guise de signet.
Le mois de décembre est un mouroir : chaque jour expire au bout de vingt-quatre heures, trente et une fois plutôt qu’une sur le calendrier des rêves brisés. Le 31 au soir, à minuit, on tourne la page du calendrier et on se retrouve en janvier, le mois des grands recommencements, celui qui fait qu’on ne tourne plus seulement la page mais qu’on referme le livre sur les mots. À suivre avec la peur du lendemain en guise de signet. Pierre de Chevigny
Un mois de passage