Dans le Voyage au bout de la nuit, L. F Céline écrit qu’on ne connaît jamais rien de la véritable histoire des hommes : c’est sans doute parce qu’en chacun d’eux vacille un drame, une tragédie inépuisable, qu’un jour ils nous tendent la main au moment où l’on se noie, tout en feignant de jouer leur existence dans le silence des habitudes grises. Nous croisons sans cesse des monarques déguisés en mendiants, encore faut-il les regarder.
Dans le Voyage au bout de la nuit, L. F Céline écrit qu’on ne connaît jamais rien de la véritable histoire des hommes : c’est sans doute parce qu’en chacun d’eux vacille un drame, une tragédie inépuisable, qu’un jour ils nous tendent la main au moment où l’on se noie, tout en feignant de jouer leur existence dans le silence des habitudes grises. Nous croisons sans cesse des monarques déguisés en mendiants, encore faut-il les regarder. Philippe Claudel