J’ai pu mesurer combien un vrai dialogue entre les êtres et, a fortiori, entre les cultures est difficile. S’il ne se contente pas de propos superficiels, un dialogue exige des intervenants qu’ils dépassent les apparences – lesquelles n’offrent le plus souvent que des différences de surface -, et qu’ils acceptent de plonger dans la profondeur de leur être, là où résident les quelques questions fondamentales, donc universelles, qui se posent aux humains.
J’ai pu mesurer combien un vrai dialogue entre les êtres et, a fortiori, entre les cultures est difficile. S’il ne se contente pas de propos superficiels, un dialogue exige des intervenants qu’ils dépassent les apparences – lesquelles n’offrent le plus souvent que des différences de surface -, et qu’ils acceptent de plonger dans la profondeur de leur être, là où résident les quelques questions fondamentales, donc universelles, qui se posent aux humains. François Cheng