C’est vrai, on a envie, besoin que le monde soit blanc ou noir, que les hommes soient innocents ou coupables, des saints ou des salauds. C’est un découpage qui rassure. Chacun a son emploi, tient son rôle. Le gris, cela ne fait pas notre affaire. L’entre-deux, on ne sait pas bien où ça se trouve. Les frontières doivent être clairement établies, dessinées. Selon le côté où on se trouve, on est ainsi capable de dire à quel camp on appartient. On a besoin de choses limpides, et lisibles, et dures.
C’est vrai, on a envie, besoin que le monde soit blanc ou noir, que les hommes soient innocents ou coupables, des saints ou des salauds. C’est un découpage qui rassure. Chacun a son emploi, tient son rôle. Le gris, cela ne fait pas notre affaire. L’entre-deux, on ne sait pas bien où ça se trouve. Les frontières doivent être clairement établies, dessinées. Selon le côté où on se trouve, on est ainsi capable de dire à quel camp on appartient. On a besoin de choses limpides, et lisibles, et dures. Philippe Besson