Ce n’était pas la mort qui m’angoissait, non, c’était la peur de perdre ce que j’avais amassé en une vie, mes turquoises, ma vaisselle, mes soieries, mon satin, mon or, mes grains, mes domaines, mon petit verre de tchang. Tout cela allait tomber en d’autres mains, des mains incompétentes, incapables, odieuses, des mains qui ne l’avaient pas mérité. La mort était un rapt.
Ce n’était pas la mort qui m’angoissait, non, c’était la peur de perdre ce que j’avais amassé en une vie, mes turquoises, ma vaisselle, mes soieries, mon satin, mon or, mes grains, mes domaines, mon petit verre de tchang. Tout cela allait tomber en d’autres mains, des mains incompétentes, incapables, odieuses, des mains qui ne l’avaient pas mérité. La mort était un rapt. Eric-Emmanuel Schmitt