Aimer, c’est acheter le dédain par les pleurs, de farouches regards par des soupirs déchirants, la joie éphémère d’un moment par vingt nuits de veille, de fatigue et d’ennui. En cas de conquête, votre triomphe peut être un malheur ; en cas d’échec, une pénible souffrance est votre conquête. A coup sûr, c’est la folie achetée au prix de la raison, ou c’est la raison vaincue par la folie.
Aimer, c’est acheter le dédain par les pleurs, de farouches regards par des soupirs déchirants, la joie éphémère d’un moment par vingt nuits de veille, de fatigue et d’ennui. En cas de conquête, votre triomphe peut être un malheur ; en cas d’échec, une pénible souffrance est votre conquête. A coup sûr, c’est la folie achetée au prix de la raison, ou c’est la raison vaincue par la folie. Shakespeare