Le désert, en effet, fait penser à une durée traduite dans la coexistence : un écoulement immobile, un devenir envoûté par l’espace. Le solitaire s’y retire, moins pour agrandir sa solitude et s’enrichir d’absence, que pour faire monter en soi le ton de la mort.
Le désert, en effet, fait penser à une durée traduite dans la coexistence : un écoulement immobile, un devenir envoûté par l’espace. Le solitaire s’y retire, moins pour agrandir sa solitude et s’enrichir d’absence, que pour faire monter en soi le ton de la mort. Émile M. Cioran