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Mais enfin, la véritable tragédie de Faust, ce n’est pas qu’il ait vendu son âme au diable. La véritable tragédie, c’est qu’il n’y a pas de diable pour vous acheter votre âme. Il n’y a pas preneur. Personne ne viendra vous aider à saisir la dernière balle, quel que soit le prix que vous y mettiez. Il y a bien toute une flopée de margoulins qui se donnent des airs, qui se déclarent preneurs, et je ne dis pas qu’on ne peut pas s’arrranger avec eux, avec un certain profit. On peut. Ils vous offrent le succès, l’argent, l’adulation des foules. Mais c’est de la bouillie pour les chats, et lorsqu’on s’appelle Michel-Ange, Goya, Mozart, Tolstoï, Dostoïevski ou Malraux, on doit mourir avec le sentiment d’avoir fait de l’épicerie.

Mais enfin, la véritable tragédie de Faust, ce n’est pas qu’il ait vendu son âme au diable. La véritable tragédie, c’est qu’il n’y a pas de diable pour vous acheter votre âme. Il n’y a pas preneur. Personne ne viendra vous aider à saisir la dernière balle, quel que soit le prix que vous y mettiez. Il y a bien toute une flopée de margoulins qui se donnent des airs, qui se déclarent preneurs, et je ne dis pas qu’on ne peut pas s’arrranger avec eux, avec un certain profit. On peut. Ils vous offrent le succès, l’argent, l’adulation des foules. Mais c’est de la bouillie pour les chats, et lorsqu’on s’appelle Michel-Ange, Goya, Mozart, Tolstoï, Dostoïevski ou Malraux, on doit mourir avec le sentiment d’avoir fait de l’épicerie. Romain Gary

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Une pensée sur “Mais enfin, la véritable tragédie de Faust, ce n’est pas qu’il ait vendu son âme au diable. La véritable tragédie, c’est qu’il n’y a pas de diable pour vous acheter votre âme. Il n’y a pas preneur. Personne ne viendra vous aider à saisir la dernière balle, quel que soit le prix que vous y mettiez. Il y a bien toute une flopée de margoulins qui se donnent des airs, qui se déclarent preneurs, et je ne dis pas qu’on ne peut pas s’arrranger avec eux, avec un certain profit. On peut. Ils vous offrent le succès, l’argent, l’adulation des foules. Mais c’est de la bouillie pour les chats, et lorsqu’on s’appelle Michel-Ange, Goya, Mozart, Tolstoï, Dostoïevski ou Malraux, on doit mourir avec le sentiment d’avoir fait de l’épicerie.

  • octobre 12, 2012 à 10:42
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    Adieu littérature avec ce genre de raisonnement…

Commentaires fermés.

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