Nous tendons à embellir ce qui nous a plu, à enlaidir ce qui nous a déplu, et cette tendance, ajoutant sans cesse ses effets à eux-mêmes, finit par atteindre un point maximum de beauté et de laideur, qui est l’adaptation du souvenir à notre disposition personnelle.
Nous tendons à embellir ce qui nous a plu, à enlaidir ce qui nous a déplu, et cette tendance, ajoutant sans cesse ses effets à eux-mêmes, finit par atteindre un point maximum de beauté et de laideur, qui est l’adaptation du souvenir à notre disposition personnelle. Jean-Marie Guyau