L’immense encyclopédie sans principe, programme ni vérification autre que spontanée que sont aujourd’hui Wikipédia et ses clones présente et distribue une énorme quantité de savoirs, d’illusions culturelles, de mythes et d’erreurs, accessibles par des guides de recherches dont les critères ne sont pas soumis à des jugements de valeurs externes mais à des évaluations quantitatives de fréquentation, c’est-à-dire, comme l’écrit pertinemment Ugo Valli, à un « calcul de marché » et à un « vote implicite » de la communauté des internautes.
L’immense encyclopédie sans principe, programme ni vérification autre que spontanée que sont aujourd’hui Wikipédia et ses clones présente et distribue une énorme quantité de savoirs, d’illusions culturelles, de mythes et d’erreurs, accessibles par des guides de recherches dont les critères ne sont pas soumis à des jugements de valeurs externes mais à des évaluations quantitatives de fréquentation, c’est-à-dire, comme l’écrit pertinemment Ugo Valli, à un « calcul de marché » et à un « vote implicite » de la communauté des internautes. Alain Rey