On ne connaît pas ici la soif et cette sensation de dessèchement qui s’empare de l’être entier après une course sous le soleil et dans la poussière. La limonade qu’on avale : on ne sent pas du tout le liquide passer mais seulement les mille petites aiguilles brûlantes du gaz.
On ne connaît pas ici la soif et cette sensation de dessèchement qui s’empare de l’être entier après une course sous le soleil et dans la poussière. La limonade qu’on avale : on ne sent pas du tout le liquide passer mais seulement les mille petites aiguilles brûlantes du gaz. Camus