On dit que les funérailles sont faites pour les vivants, non pour les morts, et ce n’est que trop vrai : nous ne pleurons pas seulement les disparus mais aussi sur nous-mêmes, sur la brièveté choquante de la vie, sur cette accumulation permanente de futilités, sur tous les faux pas que nous commettons en descendant le chemin de l’existence, tels des étrangers dépourvus de repères et de cartes, pris à défaut par chaque tournant. ..
On dit que les funérailles sont faites pour les vivants, non pour les morts, et ce n’est que trop vrai : nous ne pleurons pas seulement les disparus mais aussi sur nous-mêmes, sur la brièveté choquante de la vie, sur cette accumulation permanente de futilités, sur tous les faux pas que nous commettons en descendant le chemin de l’existence, tels des étrangers dépourvus de repères et de cartes, pris à défaut par chaque tournant. .. Douglas Kennedy